• Ne te laisse pas tromper par ce que je laisse paraître, par les masques que
    je porte. Je laisse paraître plusieurs visages et très peu expriment ce que je suis.
    J’ai développé l’art de ne pas me laisser connaître mais, de grâce, ne te laisse
    pas tromper par ce que je laisse paraître. Je donne souvent l’impression d’être en sécurité,
    que tout va bien, que je n’ai besoin de personne. Mais ce n’est pas toujours le cas.

    Au fond, je suis souvent confus, j’ai peur et je me sens seul. Mais je sais très
    bien cacher ces sentiments. Je panique à l’idée que mes faiblesses et mes peurs
    pourraient paraître. C’est pour cela que je prends le masque de la nonchalance
    ou de la confiance en moi. Me sentant accepté lorsque je porte ces masques
    m’encourage à les garder parce que j’ai besoin de me sentir aimé.

    Mais je ne pourrais avouer ça à personne. Il y a trop de risques que je sois rejeté si
    on voyait mes faiblesses et mes peurs. J’ai peur de perdre ton respect ou que tu
    te moques de moi. Et ça je ne pourrais le supporter. Au fond de moi, j’ai souvent
    l’impression d’avoir peu de valeur personnelle et je ne voudrais pas que tu le saches,
    puisque alors je perdrais ton amitié, ton amour.

    Ainsi je joue un jeu qui ne me permet pas de vraiment me sentir aimé comme je suis.
    J’ai l’impression que c’est mon masque qu’on aime et j’ai peur de l’enlever pour découvrir
    que ce que je suis en réalité n’intéresse personne. Alors quand je joue mon jeu, essaie
    de ne pas te laisser tromper par moi. Essaie plutôt de bien m’écouter et d’entendre
    ce que je ne dis pas, ce que j’aimerais dire, mais que j’ai trop peur de dire à
    cause des conséquences que je crains.

    Je n’aime pas ce jeu que je joue avec toi et avec les autres. J’aimerais bien mieux
    être spontané, et d’être moi-même. Mais tu dois m’aider pour que je me laisse
    aller à être ainsi. Chaque fois que tu essaies de me comprendre et de me
    témoigner ton respect, je sens que tout mon être reprend vie.

    Je veux te dire combien j’ai besoin de toi pour que je puisse laisser sortir ce que
    je suis au fond de moi. Toi seul peut m’enlever mon masque, toi seul peut me
    libérer de la prison que je me suis construite moi-même. Alors ne m’ignore pas, même
    si ce n’est pas facile pour toi à cause de mon arrogance ou de mon indifférence
    apparente. Je sens depuis longtemps que j’ai peu de confiance en moi et mes
    résistances sont fortes. Quand tu t’approches de moi, je suis souvent porté à
    te repousser même si, au fond, j’ai un besoin pressant que tu me
    rejoignes intérieurement.

    Mais s’il est vrai que l’amour est plus fort que tout, alors j’ai espoir que tu
    vas réussir à faire tomber mes résistances. Il te faudra être à la fois ferme et
    doux, puisque je suis une personne très sensible et très craintive. Tu peux te
    demander qui je suis. Pourtant tu me connais bien puisque je suis tous ceux
    et celles que tu rencontres.


    Auteur inconnu / source : http://www.chemindevie.net


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  • Trouvé sur le net
    Auteur inconnu
    * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Un vieil homme Cherokee apprend la vie à son petit fils.
    " Un combat a lieu à l’intérieur de moi, dit-il au garçon. Un combat terrible

    entre deux loups.


    L’un est mauvais :
    il est colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur
    soi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonges, vanité,
    supériorité et ego.


    L’autre est bon :
    il est joie, paix, amour, espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance,
    empathie, générosité, vérité, compassion et foi.
    Le même combat a lieu en toi-même et à l’intérieur de tout le monde."

    Le petit-fils réfléchit pendant une minute puis demanda à son grand père :
    "Quel sera le loup qui vaincra ?"
    Le vieux Cherokee répondit simplement :
    " Celui que tu nourris."



    4 commentaires
  • J'en avais entendu parler une fois au cours d'une conversation mais je ne
    connaissais pas. J'apprécie cette maxime trouvée sur le net de
    Omraam Mikhaël Aïvanhov

    * * * * * * * * * * *


    "Une maison est faite de différentes pièces ; chaque pièce a au moins une porte
    avec une serrure et sa clé.

    On ne peut pas ouvrir toutes les portes avec la même clé, et il faut donc
    avoir pour chaque serrure la clé qui correspond. Oui, l’importance de la clé !

    ...Dans la vie psychique aussi, il existe différentes clés pour ouvrir ces
    différentes portes que sont l’intellect, le cœur, la volonté, grâce auxquels
    nous pensons, sentons et agissons.

    Il faut trouver ces clés et apprendre à s’en servir.

    Les trois clés essentielles sont l’amour, la sagesse et la vérité. La sagesse
    ouvre l’intellect, l’amour ouvre le cœur, et la vérité ouvre la volonté.

    Quand vous avez un problème, essayez ces clés. Vous ne réussissez
    pas avec la première ?Essayez la deuxième. La deuxième n’ouvre pas non plus?
    Essayez la troisième.

    Si vous savez vous y prendre, il est impossible qu’une de ces clés ne finisse
    pas par résoudre votre problème."

    Omraam Mikhaël Aïvanhov


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  • La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
      * Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :
    - On joue à cache-cache ?
    - Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
    - Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
    - Quand j'ai fini de compter  je cherche, et le premier que je trouve sera
    le prochain à compter.
      * Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
      -1, 2, 3,... la Folie commença à compter.
      * L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
      * La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
      * La Joie courut au milieu du jardin.
      * La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit
    approprié pour se cacher.
    * L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un
    rocher.
    * La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
    * Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
    - CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher...
    * La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu
    s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier
    découvert.

    * En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture
    ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

      * Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...

      * Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda

    - Où est l'Amour ?

      * Personne ne l'avait vu.

      * La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une
    montagne, dans les rivières au pied des rochers.
    Mais elle ne trouvait pas l'Amour.

    Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et
    commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un
    cri.

      * C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.

      * La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour
    avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.

    * L'Amour accepta les excuses.

    * Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.

     

    Jean de la Fontaine


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